Un beau jour de printemps, des cris de nouveau-né percèrent la douce mélodie que sifflotaient des oiseaux. Dans un courant de peur, les volatiles crurent à un piège, et fuirent vers les cieux aussi loin que possible, dans un bruit de branches d'arbres malmenées. Le bébé, lui, regarda par la fenêtre le monde qui l'entourait, d'un air enjoué, faisait retentir son rire de bébé dans la pièce. Sa mère qui le tenait frissonnait, puis, balança sa tête en arrière, apeurée et fatiguée. Sa mine était défaite, et son regard vide. Etait-ce ça un accouchement ? Sa bouche tremblotante laissait quelques filés d'air s'échapper. Des pas résonnèrent dans tout l'espace. Puis, une silhouette d'homme s'approcha de sa femme pour mieux la voir. Ses mais empoignèrent celles de son épouse, dans une joie indescriptible. Après avoir pris son épouse dans ses bras -du haut du lit d'hôpital-, quelque chose titillait l'homme. Il regarda de nouveau sa femme. Celle-ci avait les yeux clos, et une mine plus que blanche. Après alertes auprès des sages femmes, le bébé hurla de toutes ses forces. Dans un élan d'angoisse, une infirmière remit de l'oxygène à la mère, et reposa l'enfant dans son couffin. Seulement deux minutes suivirent après le réveil de la mère. Son mari, assit près d'elle, loua le ciel d'avoir si vite remit sur pieds sa chère et tendre.

Devant cette grande maison familiale s'étendait un grand carré vert d'herbes fraîches dans lequel n'importe quelles personnes, même des plus polies, ne pourraient résister à la tentation de se rouler dans l'herbe. Justement, une petite voix parlait et riait aux éclats. La petite Jazz jouait dans l'herbe, avec quelques poupées en porcelaines et quelques balles. Le but du jeu était de faire jouer les poupées au foot. Le père de Jazz arriva au bon moment, en voyant sa fille tâcher de vert ces beautés de porcelaines, il accourra, prit sa fille à bout de bras pour la faire voler. "Dis donc ma puce, ces poupées sont des chochottes, elles m'ont dit qu'elles ne voulaient pas se salir en jouant au foot !". Jazz expliqua alors à son père que, de toute manière, ses poupées étaient trop belles pour ressembler à des guerriers cachés dans les buissons. C'est alors que le paternel se mit à rire comme jamais. L'enfant eut soudainement l'idée d'aller dans le jardin pour y cueillir les plus belles fleurs, et d'en faire une robe pour sa mère. Jazz se releva puis courut de ses petites jambes vers l'espace fleurit le plus proche. Son labrador noir, nommé "Fox" la suivait de bon train, et s'amusa même à pousser sa maîtresse dans les fleurs. Couché dans l'herbe avec Jazz, Fox la regardait manipuler ces végétaux avec la plus extrême des douceur. Jazz aimait les fleurs, la nature. Depuis cet âge, elle ne cessa de rester dehors, à humer tout ces parfums et à grimper dans les arbres. En attendant, elle couvrit la tête de Fox de coquelicots. Le soir approcha, et Jazz courut, suivit du chien à l'intérieur de la maison. Dans le salon, elle donna à manger à ses poissons de Chine du haut de son tabouret, Fox guettant la moindre miette. Il paraît même que l'enfant à renommer ses deux poissons, Tic et Tac.

Nous sommes maintenant dans cette période d'adolescence de Jazz, ou renommé, les seize ans. Pour tout dire, jusqu'à présent, Jazz a été une enfant obéissante, enjouée de la vie. C'est alors que comme chaque jours, elle alla au lycée, rencontra ses amis, et prépara sa scolarité. Une routine de lycéenne, qui finira le soir, au fond du jardin, allongée dans l'herbe, les yeux rivés sur les étoiles. Et la lune, parlons-en. Merveilleuse planète morte, qui chaque soir nous laisse sans voix. Voilà l'état de Jazz, sans voix. Toujours admirative devant cette lumière ronde, douce, si parfaite. Les pensées de la demoiselle ne sont pas tortueuses, au contraire. Elles sont douces, et glisse comme une caresse faite par le vent. Elle fredonna une chanson, douce mélodie. (Par ici petits curieux !) Le vent laissait ses paroles se rapporter au loin. Finalement, c'était une belle vie que voilà. Heureuse et toujours là pour les autres, la seule chose qui avait réussit à la faire souffrir était l'hiver. Saison par laquelle les bourgeons gèlent, et les fleurs se meurent. Le son que l'herbe produisait devenait soudain plus vif, comme terrassé par des pas. Plusieurs pas .. Voir même un chien, qui court. Alors Jazz ne s'en enquit plus. Seulement, une sorte de goutte était venue s'écraser sur sa joue. Par mécanisme, les yeux de Jazz s'ouvrirent, et sa main passa sur la goutte, pour la retirer de sa peau. Seulement une odeur de sang dégageait maintenant de sa main. En détaillant sa main, la demoiselle pu conclure avec horreur que c'était du sang. D'un bon, la blondinette se retrouva debout et admira son chien. Son regard était menaçant, et de la bave coulait de sa gueule généralement adorable. Depuis la primaire, elle avait entendu parler de la "rage" qui peut toucher n'importe quel chien, de nature remarquablement gentille ou non. Alors, son chien se jeta sur elle, avec bien sûr, la méchante envie de lui faire du mal. Réalisant à quel point son coeur avait été protégé du monde entier, elle pleura. Ses pleurs ne firent aucune pitié au chien, au contraire. Elle se souvient de l'éclat de la lune dans les yeux du "fauve". Elle se souvient du silence de la nuit. Elle se souvient du grognement incessant du chien. Elle se souvient de cette éclairé par la lune. Mais maintenant, elle ne se souvient de plus rien, seulement de ses yeux vitreux qui se ferment sur le chien, lui déchirant le bras gauche.