Votre personnage
Nom : Ioannis.
Prénom : Matthias.
Surnom : Mat', Matty, pour les intimes.
Age : Dix-neuf ans.
Sexe : Masculin.
Préférence sexuelle : Hétérosexuel.
Origine : Grec et français.
Type d'élémentaliste : Eau.
Spécialisation : Aucune.
Profession/Rang : Serveur au piano-bar.
Physique : Commençons par l'essentiel : Matthias est mignon. Littéralement. Non, il n'est pas «beau», personne ne le qualifie de la sorte. Néanmoins, cela est tout à fait compréhensible, dès lors que votre regard se pose sur son adorable bouille. Vous pouvez voir ce visage aux traits enfantins, ces joues rondes qui se colorent à la moindre occasion, ces lèvres fines et pâles ainsi que ce petit nez légèrement recourbé... Mais surtout, ces grands yeux, aux pupilles semblables à deux émeraudes, scintillantes, envoutantes, accentuant la pâleur de sa peau. Cependant, ces joyaux sont à l'abri des regards indiscrets... Derrière une paire de lunettes rectangulaires. Celles-ci ne sont pas fausses : Matthias a vraiment une mauvaise vue.
Heureusement que sa belle chevelure est là pour le réconforter. A vrai dire, lui s'en moque, mais il semblerait qu'elle remporte son petit succès auprès des demoiselles... Pour quelles raisons ? Serait-ce pour sa délicieuse couleur de noisette, aux reflets caramel ? Ou bien pour son étrange coupe, aux mèches irrégulières du célèbre style nommé le «je-ne-me-coiffe-pas», mais qui paraît étrangement disciplinée ? Ou encore pour sa douceur incroyable, que chaque jeune fille peut envier, mais que chaque femme peut rêver de toucher ? Nul ne sait. Enfin, pas Matthias, en tout cas.
Malheureusement pour lui, son visage enfantin n'est pas le seul responsable des nombreux malentendus concernant son âge. En effet, son corps est plutôt frêle, compte tenu de son mètre soixante-quinze pour un peu moins de soixante kilogrammes. Mais peut-être est-ce son style vestimentaire qui souligne cette impression : loin d'être extraverti, il reste plutôt simple, voire banal. Un jean simple, parfois délavé mais jamais troué -ce côté bad boy ne lui va pas-, auquel il ajoute parfois une ceinture. Un haut également assez simple, d'une couleur unie, rarement accompagnée de motifs. Enfin, pour se donner une allure plus «imposante», Matthias aime porter une veste blousante, dont la capuche tombe dans son dos, et qui est toujours pratique.
Personnalité : Le caractère de Matthias a radicalement changé depuis son arrivée sur Eden : il est désormais tel qu'on décrit son élément de prédilection : doux, agréable, compréhensif. Et non, il ne possède pas plusieurs personnalités, et surtout pas une mauvaise. Certes, son passé lui pèse parfois, provoquant une sorte de mélancolie en lui, mais cela ne veut pas dire qu'il est un grand déprimé. Au contraire, personne ne l'a jamais encore vu triste, et encore moins pleurer. Tout simplement car il garde toujours son sourire, ainsi que cet air candide qui fait sa réputation.
Candide, Matthias l'est vraiment. Si cela se remarque à première vue sur son visage, vous ne verrez toute l'étendue de sa naïveté qu'une fois que vous commencerez à lui parler. Ce qui n'est pas chose difficile, étant donné qu'en plus d'être assez bavard, il est plutôt ouvert et ne refuse jamais une conversation, même avec un inconnu. Étrangement, même si son sourire gêné ne le quitte presque jamais lorsqu'il rencontre quelqu'un, il n'est pas vraiment timide.
S'il y a bien une chose que Matthias aime... C'est bien le bruit. Il aime sentir les conversations s'animer, la chaleur humaine, l'agitation de la foule. Le silence au contraire, le perturbe et le rend plutôt nerveux, si bien qu'il est capable de s'enfuir d'un endroit juste à cause du «tic tac» incessant d'une montre. Son élément de prédilection, l'eau, est également une de ses passions. Il aime s'y baigner, la faire danser autour de lui, la sentir fuir entre ses doigts...
En revanche, le feu est un de ses ennemis jurés. C'est d'ailleurs bien la seule chose qu'il déteste, avec tout ce qui s'y rapporte ; du moindre feu de camp aux épices, qui lui rappellent la sensation de la chaleur, du feu. Pour cette raison, il ne mange que du salé ou du sucré, mais jamais de plats relevés. Enfin, Matthias apprécie presque tout le monde, et ignore les personnes désagréables, non sans avoir essayer de les faire changer. La seule personne capable de l'agacer est sa propre petite personne : en effet, si sa mémoire est excellente, son sens de l'orientation, lui, est affreusement mauvais. Il finit toujours par se perdre, même dans les situations les plus improbables...
Histoire : Dans une rue très fréquentée d'Athènes, un homme, le mètre quatre-vingt et légèrement dodu, s'approche d'un adolescent à l'allure nonchalante. La tête baissée, le regard fuyant, ses cheveux châtains dissimulant son doux visage, l'enfant lance quelques mots à l'adulte. Celui-ci sort alors une enveloppe abîmée de la poche de son imperméable noir et la lui tend. Le garçon s'en saisit et observe le visage de l'homme. Celui-ci est couvert de cicatrices, dont une hideuse qui lui sillonne le cou, à l'horizontale. L'inconnu s'éloigne en se fondant dans la foule. Mais le regard de Matthias ne le lâche pas.
Tout à coup, il remarque que son «compagnon» est encerclé par des hommes d'une corpulence plus imposante que la sienne. Matthias commence à tourner les talons pour préparer à se dissimuler dans la foule tandis que l'homme à l'imperméable lui jette un regard. Ses agresseurs suivent alors ce regard suppliant et remarquent l'adolescent. Celui-ci lance un juron et s'enfuit à toute vitesse, à grandes foulées, que ses jambes ont du mal à soutenir. Les hommes se lancent à sa poursuite tandis que le «traître» s'écroule sur le sol, le sang s'écoulant abondamment d'une blessure à l'abdomen.
Mais l'enfant a déjà filé, l'enveloppe sous le bras.
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Dans une maison d'un beau quartier d'Athènes, le couple Ioannis s'installe dans leur nouvelle demeure. Le père, originaire d'une petite ville de Grèce, a vu son commerce prospérer de façon inattendue. Athènes était séduisante, et il pourrait fonder une famille : ce qu'il fit en rencontrant une belle touriste française, pour qui il eut un coup de foudre réciproque. Ils étaient jeunes, n'ayant pas encore atteint la trentaine, et madame Ioannis était enfin enceinte de leur premier enfant. Son nom était déjà décidé : Matthias.
Deux ans après la naissance de celui-ci, le couple décida d'avoir un autre enfant. Ils avaient toujours rêvé d'avoir une belle petite famille de quatre membres ; ce rêve se réalisa avec l'arrivée de Sophie, leur second enfant, une belle petite fille pleine de santé. Les premières années du fils et de la fille Ioannis furent on ne peut plus heureuses, mais ces bonnes conditions se dégradèrent dès que les enfants grandirent, et le commerce de leur père aussi, par la même occasion.
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Les flammes ravageaient tout sur leur passage. Il ne restait presque plus rien des poutres, et le toit commençait à s'écrouler sur la belle maison et son charmant petit jardin fleuri. D'un coin sombre de la rue, Matthias observait la scène. Toute son enfance se trouvait là, sous les décombres noirs, pris dans les flammes du temps. A l'extérieur de la maison, monsieur Ioannis et sa femme, tous les deux sous le choc, observaient eux aussi, impuissants, le drame. Le visage fermé, l'adolescent, à peine âgé d'une quinzaine d'années, tourna les talons et s'éloigna de l'incendie.
Il ne pouvait décidément pas rester ici. La situation s'était grandement dégradée ces derniers mois. Ils avaient découvert son identité, cela ne faisait aucun doute : les lettres de menace s'entassaient dans sa boîte aux lettres, la plupart concernant sa sœur. Mais cette fois-ci, ils avaient frappé fort ; heureusement que ses parents et sa sœur n'étaient jamais à la maison... «Heureusement», pensa-t-il avec une sorte de sourire mélancolique, teinté d'une pointe d'amertume. Plus personne ne le revit depuis ce jour.
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Son enfance, Matthias l'a passée plus ou moins seul. Ses parents, trop occupés par leur entreprise en expansion ne faisaient guère plus attention à leurs enfants. Certes, le père Damon avait de grands projets pour son fils : il le voyait déjà reprendre l'entreprise lorsque l'heure de la retraite aurait sonnée. Un projet contre lequel Matthias ne s'était jamais opposé, mais auquel il n'apportait pas la moindre importance. Il préférait sortir, retrouver des personnes intéressantes.
Sa sœur ? Il n'en avait jamais été très proche. Pour être honnête, ces deux-là se disputaient fréquemment avec une rare intensité. Leurs caractères étaient opposés : lui s'était éloigné de sa famille, se sentant délaissé dans cette cage dorée, tandis qu'elle profitait de cet argent pour réaliser tous ses caprices, même s'ils n'étaient pas réellement très riches, juste aisés. Mais au fond, il ne la détestait pas. Ils étaient juste trop différents pour se comprendre.
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Allongé sur un vieux lit aux taches inquiétantes, Matthias rêvait. Ça ne lui était plus arrivé depuis longtemps... Son corps sans vie dérivait le long d'une rivière. Ses yeux étaient paisiblement fermés. L'eau était froide, mais étrangement agréable, comme remplie de vie. Mais alors que sa conscience commençait à lui revenir, toute l'eau disparut, et des colonnes de flammes jaillirent. Il revit à nouveau l'incendie de sa maison. Mais à l'étage, à la fenêtre de sa chambre, il remarqua les silhouettes de son père, sa mère et sa sœur. Dans un cri de désespoir, l'adolescent tendit sa main dans leur direction, et tout se figea.
Dans cette étrange langueur, il ne sentit rien. Pas même qu'il ne se trouvait plus dans son affreux cabanon...
Il fêtait ce jour-là ses seize ans.
Pour ceux qui ont plus de 16 ans, votre vie sur l'île depuis votre enlèvement : Son enlèvement s'était plutôt bien déroulé. Matthias n'avait absolument rien senti, et en se réveillant, il eut l'impression de sortir d'un long sommeil : son crâne était aussi lourd que du béton, ses membres endoloris, son visage figé... Bien que perdu, il accepta plutôt facilement la situation et les explications qu'on lui fournit.
Cet endroit était le pire qu'il ait connu. Même la «planque» n'était pas si laide... Certains élémentalistes -qui affirmèrent qu'il était aussi comme eux- s'approchèrent de lui à son réveil, avec un sourire mielleux sur le visage. Matthias, méfiant, les rejeta tous sans exception, et fut pris en charge par les robots, bien qu'il n'ait guère plus confiance en eux : mais après tout, qu'est-ce qu'une boîte en fer pouvait lui faire ?
Mais sa réaction ne fut pas la pire de tous les élémentalistes, loin de là. Pour lui, se retrouver ici, à l'abri, était plutôt une bonne chose. Même si l'idée d'être manipulé comme du bétail ne lui plaisait pas, il prit ça comme une chance. Une chance de refaire sa vie, de se rapprocher des gens, de faire les bons choix. Et ses trois années se déroulèrent avec une paix qu'il n'avait jamais connue auparavant...
Avez-vous déjà choisi un clan ? Les Independant Cats.
Autre : Bien que son caractère aurait dû le faire rejoindre les White Eagles, Matthias n'en fit pas autant. Il décida de rester loin des conflits, afin de préserver sa paix...
A propos de vous
Présentez-vous en quelques (ou plusieurs ^^) lignes : Et bien, me voici me voilà, Laura, 15 ans dans une poignée de jours. J'aime -attention, longue liste en vue!- le RP, dessiner/gribouiller, la musique, la guitare, les chats, le graphisme/gribouilli, le chocolat, le français, l'anglais, le japonais, lire, écrire, et tout ce qui est petit/mignon/sucré. Ah, et j'habite dans le sud-est de la France.
Comment avez-vous connu le forum ? Sur un top site, mais je me souviens plus vraiment. ><
Et t'en pense quoi ? Si je pouvais, je l'épouserais. =3
Combien de temps pouvez-vous consacrer au forum : On verra mon emploi du temps à la rentrée. Mais je pense que je devrais pouvoir passer tous les soirs ou presque. ^^'
Désirez-vous de l'aide au RPG ? Je fais pas mal de rp, et depuis un certain temps, mais j'adore avoir des conseils, ça permet de s'améliorer.
Code : Code Validé, par Emily
Autre : Bon, je n'étais pas censée la finir maintenant mais... J'étais trop impatiente de finir cette fiche ><. S'il y a un quelconque problème -j'ai eu quelques hésitations...- ou même une faute, n'hésitez pas à me le dire, merci. =)
Par contre, j'aimerai juste avoir une précision : quand tu dis qu'ils ont "découvert son identité", quand tu parles de l'identité, est-ce que tu fais allusion au fait qu'il soit un élémentaliste ?
