Par cette belle journée ensoleillée, Alizée avait décidé de faire une pause en plein milieu de son entrainement pour venir se reposer près du lac. Lorsqu'elle arriva à destination, elle ne vit pas l'ombre d'un chat, pas d'aigle non plus, ni de tigre ... Enfin personne quoi ... Parfait !

Elle s'installa près de la berge, s'allongeant dans l'herbe fraiche qui la chatouillait légèrement au passage, et la tête enfoncée dans l'herbe. La jeune fille mit son bras droit au dessus de ses yeux afin de les protéger des rayons de lumière ardente générés par le soleil de midi, qui bombardait tout son corps ; tandis que sa main gauche vint se placer sur sa poitrine, l'élémentalise de braises ferma ses yeux, laissant la berceuse, créer par le chant des oiseaux, la guider vers le monde du sommeil ...

Une heure venait de passé, Alizée fut réveillée de force par son instinct, elle avait senti la présence de quelqu'un près d'elle ... Très près d'elle ... Alors elle ouvrit lentement ses yeux, apercevant la personne qui avait dérangé son repos ...

Revenant lentement dans le monde réel, Alizée découvrit un homme assez grand qui surplombait le corps de la jeune asiatique. Celui-ci arborait une coiffure complètement désordonnée, dont les longs cheveux d'un rouge hum ... particulier, pendaient un peu dans tout les sens ... En désordre quoi ...

Lorsque la jeune adolescente fut de nouveau en possession de tout ses sens, elle l'examina de la tête au pied, silencieusement. Il était habillé assez simplement, portant une chemise blanche et une écharpe, ce qui était plutôt curieux pour la saison. L'homme aux cheveux ardent ne semblait pas armer, peu de chance qu'il soit là afin de commettre un acte criminel donc ; de plus, l'entité de feu qui habitait le corps d'Alizée n'avait pas réagi à sa présence, il n'était donc pas animé de mauvaise intention. Bon, comme ça, l'élémentaliste de feu n'aurait pas à faire rôtir l'individu qui se dressait au dessus d'elle.

"Tu ne devrais pas dormir aussi près de l'eau princesse, le lac doit être rempli de bêtes sympathiques qui te croqueraient avec leur café."

- Ne vous inquiétez pas pour moi ... Si elles essayent, elles rejoindront leur habitat naturel sous formes de cendres.

Petit sourire avec les yeux clos vers l'inconnu, quoi de mieux pour afficher un visage charmant ? Contrairement à Richard, elle ne pouvait simplement pas employer le tutoiement sans l'accord de son interlocuteur, simple question de politesse.
Alizée se releva, enlevant les morceaux d'herbe qui s'étaient accrocher à sa robe au couleur aquatique, et s'inclina légèrement.

- Je m'appelle Alizée Ralenresh. Enchantée.